21-09-2007 Francais

Voilà plus de une semaine que je n’ai rien écris. Mille excuses. Mais j’ai une bonne raison. Je n’ai pas de connexion directe là où je suis actuellement. Donc comme le l’ai dit, je suis parti au village de Guédé-Chantier, accompagné de Joërg. Nous devions partir mercredi, nous sommes partis jeudi, complication sénégalaise. Pour quitter Dakar, nous passons par sa banlieue. Il a beaucoup plu la veille, et les rue de Pikine non goudronnées ne sont que boues et flaques d’eau. Les gens vivent dans une ville insalubre pleine d’ordures et inondée. Nous, nous restons sur la grande route qui permet de rejoindre le reste du pays. Enfin, nous quittons l’agitation et les embouteillages Dakarois, et un peu de verdure apparais sous mes yeux. J’aperçois mes premiers Baobabs, mes premières vaches africaines, à bosse comme des zébus. C’est le milieu de la saison des pluies, donc tout est vert. Raté les paysages dénudés, grillés par le soleil, rougis par le fer que contiennent ses sols, non le Sénégal ce n’est pas que du désert ! Le long de la route des dizaines de vendeurs proposent des fruits. C’est la saison des mangues et des pastèques. Les étalages montrent des montagnes de mangues à en baver, j’en mange tous les jours !

Je passe par Saint-Louis. C’est une ancienne ville coloniale, et l’architecture de son centre le prouve. Saint-Louis est construite à l’embouchure  du fleuve Sénégal à l’origine sur une île. Après nous être sustenté dans un resto Vietnamien bio, si si, et fait quelques achats dans un marché abracadabrant, nous reprenons la route. Nous suivons le fleuve sans beaucoup le voir. Nous passons Richard Toll où l’ont cultive la canne a sucre pour le compte d’un Libanais qui détient tout, les terres, l’usine, le transport, un monopole validé par l’état. La route est excellente en dehors de quelques trous rencontrés autour de Richard Toll.

Nous sommes accueillis par Ahmadou et Hady, les deux techniciens de Enda sur place. Pendant quelques jours, avec Joërg, je silionne les villages alentour pour rencontrer les organisations paysannes et observer les Champs Ecole de Enda. Chaque soir nous rentrons à Ndium où Joërg loue une maison. Le ramadan a commencé le lendemain de notre arrivé. Je dois donc m’adapter au rythme du jeûne de nos hôtes. Globalement, je peux boire quand je veux et manger un peu a midi. De toute façon la chaleur coupe l’appétit. En revanche, il est difficile de ne pas boire. Un jour je n’ai pas bu pendant 9h. Dur, dur ! La sensation lorsque enfin j’ai bu un demi-litre d’eau fraîche est sensationnelle. Une délivrance, comme une renaissance, l’eau c’est la vie. Mais comment font-il pour s’abstenir de 5h30 du matin jusqu’à 19h le soir ?!

Ce mardi matin, Joërg me laisse chez Ahmadou avec mes bagages et repart pour Dakar. OK, j’y suis, seul dans un milieu presque totalement inconnu, où à peine 30% des gens parlent français (la langue locale est le Poula des Peuls). Le soir, je rejoins ce qui sera ma chambre. Installation de la moustiquaire à la lampe frontale ! C’est encore peu fonctionnel, mais j’espère m’installer petit à petit. Je suis juste à côté de la mosquée donc à 5h30, appel à la prière, 6h30 prière. Dur, dur !

On m’a installé une serrure et l’électricité dans ma chambre ! Je suis aussi aller à Ndium, une véritable épopée,  pour faire quelques achats pour ma chambre qui commence vraiment à ressembler à une chambre ! Je vous raconterais tous cela une autre fois. Je suis à Podor, où habite Hady,  pour deux jours. Là encore je vous mettrais des photos une autre fois. Il fait très chaud ici, je suis venu en calèche et taxi brousse !

A bientôt Rémi


21/09/2007
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